Presse

Resmusica, février 2024

Frédéric Munoz

Les caractéristiques multiples de l’orgue servent magnifiquement l’orchestration de l’œuvre sur des idées judicieuses et lumineuses de Thierry Mechler, expert à ses claviers à la fois toniques et charmeurs. Les talents narratifs de Vincent Figuri concourent harmonieusement à la réussite d’une version qui se hisse parmi les plus belles, « versions orchestre » comprises.

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Diapason, mai 2023

Sylvain Fort

Pascal Amoyel offre une interprétation profonde, ne cherchant jamais l’effet facile ni la théâtralité à bon compte, mais plutôt la continuité du récit, une sorte de pulsation intime déroulant patiemment le fil de chaque mélodrame. Vincent Figuri est peut-être ce qu’il nous a été donné d’entendre de meilleur dans ce répertoire toutes langues confondues. Il raconte mais dans une symbiose telle avec son pianiste et la partition qu’il semble parfois chanter : rythme scansion, timbre sont d’une impressionnante justesse, s’ajoutant à l’autorité et à la projection qui nous changent des récitants intimistes. Les Schumann sont emmenés avec force, les Liszt posés avec pénétration et l’interprétation du Schubert s’avère idéalement contemplative. Voilà qui invite à reconsidérer le genre.

Utmisol, octobre 2023

Michel Pertile

L’osmose est ici remarquable, le pianiste Pascal Amoyel se mue en véritable narrateur, à travers son jeu pianistique il suit les moindres inflexions du texte parlé sans pour autant cantonner cette musique à une description prosaïque, nous montrant toute la poésie contenue dans ces pages. Les textes dits par Vincent Figuri privilégient une simplicité de bon aloi, sans emphase. Le comédien sait jouer sur le débit, colorer sa voix en fonction des personnages incarnés sans les caricaturer.

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Musique classique & Co, 07 octobre 2023

Thierry Vagne

C’est une très bonne idée d’avoir traduit et dit les textes en français. C’était une pratique courante de donner les opéras dans la langue du lieu jusque dans les années 60, cette pratique a été abandonnée, sous l’influence de Karajan notamment. Cela apporte pourtant ici beaucoup de clarté et de connivence avec le texte.

La réalisation est superbe, avec une profonde entente entre les deux protagonistes. Pascal Amoyel nous captive dès les premières notes du presque atonal Moine triste de Liszt, et Vincent Figuri met très bien son timbre, sa diction et sa connaissance du sujet au service des textes. C’est vivant, prenant et bien enregistré – Livret de V. Figuri très averti.

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Classica, juin 2023

Jérémie Bigorie

Le mélodrame est un genre hybride : après avoir connu une période de gloire au XVIIIe siècle, il tombera en désuétude. Puis les compositeurs s’emploieront davantage à notifier la synchronisation texte/musique. Un procédé repris librement par Vincent Figuri lorsqu’il module sa voix au gré des atmosphères. L’exercice confine à la virtuosité dans la célèbre Lenore de Bürger et ses nombreux personnages. Mais le comédien évite l’écueil de la parodie et mise sur l’intelligibilité des paroles qu’il a lui-même traduites.

Musikzen, 13 septembre 2023

Marc Vignal

Les neuf mélodrames du  programme sont « dits » en français par le comédien Vincent Figuri (Adieu à la Terre de Schubert l’est également dans l’allemand original) : prestation des plus convaincantes, on est captivé par ces récits. Aux parties de piano, essentielles dans ces ouvrages, Pascal Amoyel rend toute justice. Pari tenu, splendide réalisation !

Musicologie.org, septembre 2022

Jean-Marc Warszawski

Le récitant Vincent Figuri, rompu au genre, est servi par Calliopée (vingt ans de collaboration cette année), un ensemble instrumental d’une rare musicalité, à la texture sonore somptueuse, au jeu délicat, paré d’une prise de son soignée dont Thomas Vingtrinier a les secrets. Bien sûr le génie lyrique de Sibélius est aussi pour quelque chose dans la réussite de ces premières. Un livret conséquent avec les textes des mélodrames (en français) accompagne cet enregistrement.

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Concertclassic.com, février 2022

Alain Cochard

Depuis sa fondation il y a plus de vingt ans par Karine Lethiec, l’Ensemble Calliopée n’a cessé de manifester sa curiosité envers des pans méconnus du répertoire. Cette fois, c’est vers le Grand Nord, la Finlande plus précisément, que l’altiste-directrice artistique et ses amis instrumentistes nous entraînent.
Autre grand fidèle de Calliopée, présent aux côtés de l’ensemble depuis ses débuts, le récitant Vincent Figuri est lui aussi du voyage. Un partenaire irremplaçable en l’occurrence puisqu’il s’agit d’explorer les mélodrames de Jean Sibelius, pan méconnu s’il en est de la production d’un compositeur dont la France connaît sans doute bien le nom mais tellement peu d’œuvres par rapport à ce que son catalogue extrêmement diversifié offre, pour qui entreprend de l’explorer sérieusement.

Cadences, février 2022

Complété par une transcription passionnante du poème symphonique En Saga, le programme proposé par l’Ensemble Calliopée, à la Salle Gaveau, balaie largement l’éventail expressif d’un compositeur essentiel. Sous l’impulsion dynamique de sa directrice artistique et altiste Karine Lethiec, l’ensemble atteint une splendide maturité qui enveloppe chaleureusement les accents théâtraux de Vincent Figuri, qu’on qualifierait volontiers de comédien chantant.

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La Terrasse, février 2022

Jean-Guillaume Lebrun

Le récent disque Sagas de l’Ensemble Calliopée est précieux en ce qu’il fait découvrir un Sibelius intime, où la musique accompagne et s’entremêle aux lectures du compositeur. Ces mélodrames, où la voix du narrateur — ici, le remarquable Vincent Figuri — vient se poser non pas sur la musique mais en son cœur même, comme un instrument parmi les autres, évoquent les mondes des sagas nordiques et à travers elles la nature.

Premières loges, décembre 2021

Laurent Bury

Sagas, un disque où l’on chante peu, mais si lyrique !

le disque Sagas est une excellente nouvelle pour tous ceux qui aiment Luonottar et se désolent de la relative rareté des pièces du compositeur finlandais pour voix et orchestre. On n’y chante pas, ou du moins très peu mais les amateurs de voix devraient s’en consoler aisément tant la séduction de ces œuvres opèrent immédiatement. Parmi les premiers figure La Trace de ski solitaire, et son envoûtante mélopée, que Vincent Figuri s’offre le luxe d’enregistrer en deux versions, l’une en français, l’autre en suédois ! A l’expressivité du récitant s’adjoignent les cordes soyeuses de l’Ensemble Calliopée, superbement restituées par une prise de son très fine.

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Diapason, février 2021

François Laurent

Que de surprises dans le portrait d’Alfred Bruneau imaginé par Vincent Figuri, qui assure la récitation très inspirée de La Nuit de mai. Ce mélodrame, égrené par une harpe parfois rejointe par un quatuor à cordes, se détache de miniatures chambristes au caractère très lyrique…

Politique magazine, février 2021

Damien Top

En complément de programme figure une surprise bienvenue : La Forêt, adaptation musicale de Jacques Ibert. Cet inédit splendide bénéficie d’une exquise interprétation de la part du récitant et de la pianiste.

Utmisol, janvier 2021

Jean Jordy

A l’exception de la brève Soirée, toutes les œuvres ici réunies sous le label Salamandre s’avèrent des premières mondiales au disque. C’est dire l’intérêt de l’enregistrement conçu par Vincent Figuri. L’acteur y interprète aussi, avec un talent dramatique indéniable, le célèbre poème de Musset qui donne son titre à l’ensemble dans une composition originale, noble et fluide pour harpe, quatuor à cordes et récitant.

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Musicologie.org, janvier 2021

Frédéric Norac

Avec La Nuit de Mai, mélodrame de 1886 où Musset fait dialoguer le poète avec la Muse dans une vision très romantique de l’artiste, Bruneau  se confronte à un genre qu’il transcende par une mise en musique dont l’évidente théâtralité semble annoncer le compositeur d’opéra à venir. La voix dialogue d’abord avec la harpe en une sorte de récitatif bientôt relayé par le quatuor à cordes lorsque le texte se fait nettement plus lyrique. Vincent Figuri l’interprète dans un registre assez théâtralisé usant d’une déclamation très musicale où le rapport de la voix parlée et de l’accompagnement est du plus bel effet.

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Audiophile magazine, juin 2020

Joël Chevassus

C’est un pur shoot de poésie que nous propose Vincent Figuri, et on boit les paroles, chaque mot, jusqu’à l’ivresse. Il est dommage que parfois la voix soit trop mise en avant par rapport aux instruments, ce qui peut amener par ailleurs quelques duretés sur les forte. C’est sans doute le prix à payer pour instaurer une telle sensation de présence et assurer une totale intelligibilité des paroles. Le chant et l’instrument sont en effet là pour servir le texte. Et ces mots prennent ici une toute autre dimension, et puis quelle voix !

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Crescendo magazine, juin 2020

Jean Lacroix

La partition qui donne son titre à cet album est La Nuit de mai. C’est le célèbre poème de Musset qui commence par « Poète, prends ton luth et me donne un baiser ». La harpe et le quatuor sont les comparses discrets de ce superbe échange entre la muse et le poète ; il est récité — diction exemplaire — par Vincent Figuri dont les vibrations sensibles lui confèrent un cachet noble et douloureux. Il est accompagné par le Quatuor Varèse, aux couleurs bien dosées dans ce paysage nocturne.

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Audiophile magazine, juin 2020

Joël Chevassus

C’est un pur shoot de poésie que nous propose Vincent Figuri, et on boit les paroles, chaque mot, jusqu’à l’ivresse. Il est dommage que parfois la voix soit trop mise en avant par rapport aux instruments, ce qui peut amener par ailleurs quelques duretés sur les forte. C’est sans doute le prix à payer pour instaurer une telle sensation de présence et assurer une totale intelligibilité des paroles. Le chant et l’instrument sont en effet là pour servir le texte. Et ces mots prennent ici une toute autre dimension, et puis quelle voix !

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Olyrix, juin 2020

Véronique Boudier

Après avoir exhumé ce manuscrit inédit de la Bibliothèque Nationale de France, Vincent Figuri a révisé, équilibré le discours poétique avec la musique et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il en assure la partie récitante. Le ton et le style sont adéquats : compréhension, articulation, investissement.

Wanderer, juin 2020

Laurent Bury

C’est l’occasion de saluer le travail effectué par Vincent Figuri qui, non content de déclamer le texte, a également effectué les recherches nécessaires et conçu tout le programme de ce disque. C’est lui qui avait assuré la création de cette œuvre en 2005 sur France Musique. Récitant, tour à tour Muse et Poète, il a le bon goût de ne pas chercher à « naturaliser » le texte poétique, mais parvient à le théâtraliser autant qu’il est possible sans cesser d’en respecter l’artificialité.

Musikzen, mai 2020

François Lafon

Portés par le pianiste Jeff Cohen et par un groupe d’excellents instrumentistes parmi lesquels les Quatuors Varèse (cordes) et Anches Hantées (bois), Vincent Figuri et le ténor Cyrille Dubois trouvent – l’un parlant, l’autre chantant – le ton et le style adéquats, ce dernier toujours remarquable de naturel pour évoquer le temps retrouvé.

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Phillip Nones, mars 2018

I can’t think of a better artist to bring forth Schmitt’s creation en pleine fleur than Vincent Figuri, who is so highly regarded for his efforts to bring classical music scores to life through his elegant narration skills.

Trained as a pianist and chamber musician, Figuri made the transition to acting and narration relatively early in his career. His diverse activities and projects have included much output in his native French tongue, while also working in other languages as well.  In so doing, Figuri has established an enviable reputation; he’s known to many as “the talking musician.”

Musicologie.org, 10 septembre 2016

Ayant déjà travaillé sur cette œuvre et sur le poème de Karel Jaromír Erben avec l’Orchestre de Paris, sous la direction de Marek Janowski, Vincent Figuri, musicien récitant, s’est rendu compte de la facilité d’adaptation du récit. Pour la musique, il a choisi un enregistrement de l’Orchestre philharmonique tchèque de 1994, et propose trois versions : française, allemande, italienne, complétées par une version purement orchestrale. Ce cédé original et fort bien réalisé s’adresse aux enfants, avec une introduction qui donne quelques indications d’écoute.
Jean-Marc Warszawski

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Classica, mai 2015 **** : Martinu, Prague, Paris, New-York

Un programme très réussi de raretés avec de remarquables solistes et récitants.

Diapason, avril 2015 : 5 diapasons

Nicolas Derny

Les retombées colorées de la harpe aux mille reflets de Sandrine Chatron, l’imagination évocatrice des partenaires qui la rejoignent, la déclamation pour le moins châtiée de Vincent Figuri, tout participe à la création d’un univers symboliste. Grande distinction.

Sylviane Falcinelli : janvier 2015

Quelle chance ont les Trois mélodrames lyriques ainsi que la version authentique et complète de La Revue de Cuisine d’être servis avec le plus parfait accomplissement dès leur première gravure !

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Classica, 02 février 2013 : ****

Stéphane Friédérich

À l’instar du mémorable Gérard Philipe dans Pierre et le Loup, Vincent Figuri est saisissant de présence. Il ne « dit » pas. Il « joue ». Que demander de plus ?

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Musicologie.org, 17 janvier 2013

Jean-Marc Warszawski

Vincent Figuri, vrai récitant d’orchestre, a eu la chance de pouvoir utiliser l’excellent matériel musical pour revoir la traduction et la conception. Il adopte la déclamation scénique, théâtrale, (contre le récit radiophonique), et entrelace le texte avec bonheur à la musique.

Res Musica, 13 janvier 2013

Jean-Christophe Le Toquin

L’apport principal de cet enregistrement est qu’il superpose la voix du récitant à l’orchestre, ce qui dynamise l’écoute. Ce conte hivernal sur la magie éternelle de la neige, souligné par la déclamation émerveillée du récitant, séduira les mélomanes à la recherche d’une ambiance enfantine et complètera de manière intéressante la discothèque des admirateurs de Prokofiev.

BBC Music magazine, 6 décembre 2012

Daniel Jaffé

It’s marvellous to hear the text juxtaposed with the music – it really brings out the details portrayed in Prokofiev’s music!

Gramophone, 24 septembre 2012

Charlotte Parr

Vincent Figuri, musicologist and actor, who narrates this recording, took great care in retracing the original lyrics so that the music can transpire through the words. Figuri’s style of declamation aims to create the effect of a live recording. The richness, lyricism and poetry of Winter Bonfire are enhanced in this recording by the sensitive performance of the Saison Russe chorus and orchestra, conducted by Andrei Tchistiakov.

ConcertoNet, vendredi 20 août 2004

S. Corley

Sa double formation de musicien et d’acteur lui permet de transformer L’Histoire de Babar de Poulenc en brillant one man show, dans lequel il récite, chante, mime, joue et danse.

L’Indépendant, mercredi 18 août 2004

Y. Julian

L’originalité de L’Histoire de Babar de Poulenc tenait dans la mise en espace de Vincent Figuri qui a mis en place les textes sur la musique et non entre deux morceaux comme cela se fait le plus souvent. Le talent de ce musicien et ses dons de récitant ont donné à l’ensemble la qualité appréciée autant par les jeunes mélomanes que par les amateurs plus avertis.

Les Affiches de Grenoble, vendredi 05 décembre 2003

A. Lodéon

On ne soupçonne pas le travail minutieux auquel s’est livré Vincent Figuri sur ce texte, élaguant de-ci de-là, rajoutant parfois une syllabe… Grâces soient rendues à cet artiste complet pour ses interventions intelligentes et sensibles.

Nice-Matin, lundi 03 février 2003

A. Peyrègne

Les paroles du Christ furent lancées à travers la nef avec ferveur et gravité par un comédien à la voix prenante : Vincent Figuri.

Festival-Auvers.com, mai 2002

F. Marçot

Son approche des œuvres, où musique et textes s’entremêlent, est évidemment double, puisque le comédien ne peut oublier qu’il est aussi musicien. Dans le programme tchèque qu’il a conçu, son sens du rythme et son phrasé donnaient une dimension dramatique sans emphase tout à fait unique.

Le Figaro, dimanche 29 juillet 2001

M.L. Germon

…Artiste perfectionniste, honorablement versé dans la pratique musicale et oratoire.

Télérama, 4 juillet 2001

M. Lecœur

Vincent Figuri aime fouiller dans les bibliothèques de France, de Navarre et d’Europe. Littéraire et musicien (il est pianiste et chanteur), il a une prédilection pour la musique française et pense que les « petits maîtres » ont droit à quelques égards. Chaque dimanche, il va réanimer l’un d’eux dans Un Été à la campagne sur France Musique.

Dauphiné Libéré, mercredi 18 juillet 2001

C. Lanier

Amoureux des mots, il les emploie avec la précision du musicien soucieux de la note juste.

Dauphiné Libéré, 12 août 1997

V. Juge

…C’est sur cet artiste digne des plus grands éloges que s’appuyaient les différents mouvements. L’illustration vocale talentueuse de Vincent Figuri donnait un sens beaucoup plus précis à une musique pas forcément facile d’accès. On a senti chez l’orateur sa passion pour le théâtre d’autant plus grande qu’il se confond ici avec la musique.

Dauphiné Libéré, samedi 03 janvier 1987

L. Caratini

Quant à Vincent Figuri, c’était la musique mais aussi la parole et ce récitant, comédien jusqu’au bout des ongles, a captivé les adultes mais aussi les petits enfants avec un texte de sa composition, sur une musique de Ravel.